les huiles essentielles

  • Annidée
  • ecolo, info

substance liquide d'apparence huileuse composée uniquement de molécules aromatiques volatiles elle ne contient aucun corps gras malgré son appellation., d'une couleur variable selon la plante mise en oeuvre,  extrêmement puissante, volatile et odoriférante sécrétée par une plante aromatique que ce soit au niveau de ses parties aériennes (fleurs, feuilles, semences, tiges ou rameaux) ou de ses organes souterrains (racines ou rhizome).
Les huiles essentielles  permettent de capter les matières les plus subtiles et les plus fragiles des végétaux.s'obtiennent généralement par distillation à la vapeur d'eau dans un alambic, des végétaux aromatiques (plante entière) ou d'une partie de la plante seulement (les feuilles, l'écorce par ex.) pour en extraire la quintessence de la plante, ce concentré de principes actifs.

Plusieurs techniques permettent d'extraire les huiles essentielles de végétaux :

  • la distillation à vapeur d'eau
  • la pression à froid
  • l'extraction avec du solvant
  • l'enfleurage...

 

 Il existe environ 700 plantes qui contiennent des huiles essentielles utiles

Les fleurs et plantes fraîches se coupent généralement à pleine maturité, lorsque le végétal contient la plus forte teneur en huile essentielle. Cette teneur en H.E. varie selon les caractéristiques du terroir où ont poussé les plantes : le sol, l'ensoleillement, l'altitude, le climat, l'humidité, et d'autres facteurs comme la variété de plante, son origine, son âge, sa maturité,... et pour les plants cultivés, les conditions de plantation et les pratiques culturales : écartements entre plants, désherbage, amendements minéraux, mais également le temps de séchage et les conditions de la cueillette.

Les plantes comme le thym, le serpolet, la sarriette, l'origan, la marjolaine, la mélisse et la menthe, sont coupées à la floraison. D'autres comme la lavande, l'achillée et le romarin, se cueillent en fin de floraison. Lorsque les jeunes pousses des conifères sont bien formées et les jeunes bourgeons déjà chargés en H.E., la coupe se fait en été ou en fin d'été.

Pour la fabrication d'huile essentielle, le laurier gagne à être coupé juste avant la reprise végétative, en février.

Les fleurs chargées de semences de la carotte sauvage et de l'angélique se coupent de préférence à l'automne.

Couper les plantes loin de toutes sources de pollution, en période sèche et de préférence dans la matinée avant les grandes chaleurs mais après que la rosée se soit évaporée. Après la coupe, laissez les plantes se déshydrater plus ou moins longtemps selon la plante, dans un endroit aéré et à l'ombre.

Comment reconnaître une bonne huile essentielle ?

Identifier le bon produit parmi les marchands du temple du bien-être en générale et du bien-être en particulier est assez simple. Il faut retrouver sur le flacon d'une huile la totalité des informations suivantes : 

•identification de la plante avec nom latin
•parties de la plante distillées
•terroir de la plante (pays ou région d'origine)
•mode d'extraction (distillation à la vapeur d'eau)
•mention 100% pure ce qui signifie qu'il n'y a qu'une huile essentielle
•mention 100% naturelle ce qui signifie qu'il n'y a pas de molécule de synthèse
•le mode de culture de la plante (et ne choisir que bio ou sauvage)
•chémotype de la plante.

Qu'est-ce que le chémotype d'une plante ?

Le chémotype est l'identification biochimique de la variété de plante au sein de son espèce. Il s'agit généralement du nom d'une ou deux molécules. On l'obtient par chromotographie. Le chémotype est étroitement lié au terroir d'une plante : les conditions climatiques du développement de la plante ont un effet évident sur son système de défense immunitaire dont on retire les huiles essentielles.

ATTENTION

Certaines huiles essentielles sont irritantes. Elles peuvent être utilisées sur la peau mais à condition d'être très diluées dans une huile végétale : 

  • les conifères (pinus, abies, ...)
  • les agrumes (citron, mandarine, pamplemousse...) et tout ce qui est citronné (verveine citronnée, litsée citronnée...),
  • l'estragon (Artemisia dracunculus),
  • le basilic tropical (Ocimum basilicum var. basilicum),
  • la gaulthérie couchée (Gaultheria procumbens),
  • l'ylang ylang (Cananga odorata),
  • la menthe poivrée (Mentha piperita).

LES HUILES ESSENTIELLES DERMOCAUSTIQUES ET HEPATOXIQUES

  • l'ajowan (Trachyspermum ammi),
  • la sarriette des montagnes (Satureja montana),
  • le clou de girofle (Eugenia caryophyllus),
  • le thym à thymol (Thymus vulgaris CT thymol),
  • l'origan compact (Origanum compactum),
  • les cannelles (Cinnamomum).

LES HUILES ESSENTIELLES NEUROTOXIQUES ET ABORTIVES
Les huiles essentielles dont les molécules se terminent par "-one" sont presque toujours neurotoxiques. Elles demandent une bonne connaissance de l'aromathérapie avant de les utiliser. En voici d'autres dont il faut se méfier : 

  • la sauge officinale (Salvia officinalis),
  • le romarin camphré (Rosmarinus officinalis CT camphre),
  • l'eucalyptus globulus (Eucalyptus globulus),
  • la lavande stoechade (Lavandula stoechas).

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Annidée ©2017 -  Hébergé par Overblog